Agences régionales de santé : dix ans d’existence
ARS : trois lettres pour désigner une structure de santé : Agence Régionale de Santé.
ARS : un sigle lu ou entendu plus souvent avec la crise du Covid-19.
Créées le 1er avril 2010, elles sont devenues incontournables dans le paysage du système de santé français. Au nombre de 18, elles ont repris, tout ou partie, des missions de plusieurs services de l’État et de l’Assurance maladie.
Elles sont chargées du pilotage régional du système de santé.
Elles définissent et mettent en œuvre la politique de santé en région, au plus près des besoins de la population.
Ce sont des établissements publics, autonomes moralement et financièrement, placés sous la tutelle des ministères chargés des affaires sociales et de la santé.
2 GRANDES MISSIONS
1- Le pilotage de la politique de santé publique avec trois champs d’intervention :
- La veille et la sécurité sanitaires, ainsi que l’observation de la santé.
- La définition, le financement et l’évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé.
- L’anticipation, la préparation et la gestion des crises sanitaires, en liaison avec le préfet.
2- La régulation de l’offre de santé
Elle vise à mieux répondre aux besoins et à garantir l’efficacité du système de santé.
Elle porte sur les secteurs :
- ambulatoire (médecine de ville),
- médico-social (aide et accompagnement des personnes âgées et handicapées)
- et hospitalier.
Par la transversalité et la territorialisation des politiques régionales de santé, les agences régionales de santé permettent :
- de mettre en synergie tous les acteurs des territoires,
- de développer une vision globale de la santé
- et de décloisonner les parcours de santé,
tout en assurant qualité, efficience et sécurité de la prise en charge et de l’accompagnement dans le système de santé. Elles sont l’interlocuteur unique de tous les acteurs de santé en région.
Le rôle des ARS est de :
- décloisonner les secteurs sanitaire et médico-social, entre la ville et l’hôpital, entre la prévention et les soins au bénéfice des parcours de santé ;
- renforcer la prise en charge de premier recours par les professionnels libéraux et appuyer ces professionnels ;
- consolider le service public hospitalier ;
- favoriser les coopérations entre établissements
- améliorer l’information des usagers sur l’offre de soins de proximité, en particulier sur la permanence des soins ambulatoires ;
- développer la démocratie sanitaire.
Voir le site de l’ARS Nouvelle Aquitaine