Loi Kouchner sur les droits des malades : 20 ans le 4 mars 2022
L’ARS Île-de-France (Agence régionale de santé) a rappelé à cette occasion anniversaire ses bénéfices :
1- La reconnaissance des droits des malades
2- Le développement de la démocratie sanitaire
3- La représentation des usagers
Cependant, il faut continuer la développer.
Pour le Pr Joseph Gligorov, professeur d’oncologie médicale à l’université de la Sorbonne et praticien hospitalier à l’hôpital Tenon, la loi Kouchner n’est pas difficile à appliquer (c’est peut-être plus simple pour un médecin qui a de l’expérience que pour un jeune praticien). Par contre (c’est l’aspect compliqué), elle demande du temps et des moyens : du temps humain, pas juste du temps machine. Et il y a de plus en plus de supports techniques. Rien ne remplace l’humain.
« Il faut changer de matrice de raisonnement. La santé est une richesse, ça n’est pas un coût. À nous de savoir comment on veut investir cette richesse. C’est le message très important qu’il faut faire passer. Sinon ça veut dire qu’on passe notre temps à réfléchir à des économies plutôt qu’à des investissements. »
« La médecine n’est pas une science mais une pratique qui se sert des sciences. »
LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé
Les 20 ans par le Conseil national des médecins
Les 20 ans par l’Union Francophone des Patients Partenaires (UFPP)
Découvrir ARS – Nouvelle Aquitaine