20ème édition : La semaine du son de l’UNESCO (du 16 au 29 janvier 2023)
Lancée en 2004 et devenue en 2019 « La Semaine du Son de l’UNESCO », cet événement annuel a pour objectif de sensibiliser le public et les élus à l’importances sociétale des sons et de la qualité des environnements sonores. C’est ainsi qu’est exploré chaque année le son sous toutes ses coutures autour de 5 grands thèmes :
- l’acoustique et l’environnement sonore,
- la santé auditive,
- les techniques d’enregistrement et de reproduction du son,
- la relation entre l’image et le son,
- l’expression musicale.
Le thème de cette 20ème édition est « Savoir écouter, savoir se parler ».
Thomas Dutronc, chanteur et musicien, impliqué sur le sujet de la qualité sonore, est le parrain.
« Pour moi, le besoin de silence passe avant le besoin de musique. On ne peut bien écouter que si on sait où donner de l’oreille et du cerveau. Écouter, c’est le minimum de politesse et de respect de l’être humain. Il faudrait que ce soit naturel, mais la société moderne crée toutes sortes de sons agressifs qui font monter le stress. La carte des prix de l’immobilier et celle des décibels sont calquées l’une sur l’autre ! Le luxe, c’est la paix, le calme et le silence.
Le bruit crée une violence qui rejaillit sur nos comportements. Une bande-son plus apaisée ne peut faire que du bien. C’est pourquoi je suis très honoré de mener ce combat avec la Semaine du son de l’Unesco. Il paraît évident qu’il faut aller à la rencontre de l’autre, remettre en question ses certitudes et entendre la personne qui est en face. Pourtant, il faut le réaffirmer, car trop de débats se font dans la violence et la cacophonie. » (Thomas Dutronc)
Les « Mardis des Bernardins » : « Savoir écouter, savoir se parler » (17.01.23)
Intervenants
- Leili Anvar, maîtresse de conférences en langue et littérature persanes, co-porteuse du projet Schubert Rûmi dont un extrait sera proposé pendant cette soirée.
- François Bert, ancien officier parachutiste à la légion étrangère, fondateur de l’école du discernement,
- Père Jean-Philippe Fabre, docteur en théologie, directeur des Cours Publics au Collège des Bernardins,
- Layla Ramezan, pianiste, porteuse du projet « Schubert Rûmi, langage de l’invisible, chant de l’indicible »,
Le débat est animé par Xavier Cazard, fondateur de la Maison de la Conversation.