Dimanche de la santé
Retour d’initiatives pour le Dimanche de la Santé
En paroisse
Paroisse Notre-Dame-des-trois-rivières
Les paroles de Mgr Grallet, archevêque émérite de Stasbourg, en résidence dans la paroisse durant le week-end de la santé, lors du mot d’accueil des trois célébrations (Saint-Médard, Saint-Jean-d’Août et Saint-Pierre) :
« Que nous soyons malades ou bien portants, que nous soyons soignés ou soignants, nous sommes membres de la même humanité. Notre cœur, si faible soit-il, ne bat que pour aimer. Alors chers amis, visitons-nous, accueillons-nous, parlons-nous. Soutenons-nous mutuellement, avec patience, avec tendresse et aussi avec foi. Dieu notre Père aime tous ses enfants et nous invite à aimer ».
« Les assemblées très priantes ont rendu grâce pour toutes les personnes du monde de la Santé, appelées à s’avancer dans le choeur et à recevoir un lumignon, signe aussi pour certaines de leur engagement dans la Pastorale de la Santé. Ces lumignons, déposés sur l ‘autel, ont accompagné notre prière universelle. Le refrain « Magnifique est le Seigneur » a retenti avec force après chaque intention de la prière. Le second temps fort de ces célébrations a été le moment de l’envoi. Après la lecture par toute l’assemblée de la prière du Dimanche de la Santé, l’appel du Seigneur « Qui enverrai-je ? » nous a de nouveau interpellé, comme en écho, tout au long de ces messes. Et c’est un appel à toute les bonnes volontés qui a été lancé pour rejoindre la pastorale de la Santé et devenir visiteur, porteur de communion, témoin de l’amour du Seigneur pour les malades ». Joël
« Cet appel et le rassemblement dans le choeur des acteurs de la Santé, porteur chacun d’une lumière, symbolisée par le lumignon, fut pour moi le moment le plus fort, le plus chargé d’émotion, de ces trois célébrations que nous avons eu la grâce d’avoir à préparer et à animer pour notre paroisse. Lors de la préparation, nous avons eu des craintes, des doutes… À notre appel, des personnes oseront-elles s’avancer ? Il nous a fallu un peu d’audace pour « oser l’Espérance », sortir de notre petit confort, prendre un risque (oh bien petit certes !), mais dépasser appréhensions, voire peurs… pour entrer dans la confiance. Me sentir, à mon tour, appelée avec les autres à dire encore et toujours oui au Seigneur pour aller plus loin, » avancer au large » avec Lui… J’ai senti ce dimanche là se lever un vent nouveau. Merci Seigneur de m’avoir permise d’être une voix parmi d’autres, qui appelle à ton service. Avec émerveillement, nous avons été « comblés de grâce ». Béatrice
Paroisse Notre-Dame-du-Pays-d’Orthe
Quelques semaines avant la célébration, Bernadette, responsable du SEM sur Peyrehorade, a contacté une aidante et une infirmière pour faire un témoignage écrit ne dépassant pas 1mn ½. Elle-même en a fait un pour l’Hospitalité Landaise. Personnellement, j’ai fait celui du SEM, j’ai demandé à une jeune docteur remplaçante la vision de son travail par rapport aux malades. Nous avons demandé à Maylis, pompier de nous écrire quelque chose (ça nous paraissait évident car elle participe à la préparation de la messe des pompiers chaque année). Nous avons mis ces témoignages par écrit sur une feuille encartée dans la feuille dominicale.
Ils ont été lus, un par un, au cours de la célébration (après l’accueil, avant la Parole, après la prière universelle, avant l’Agnus, en action de grâce avant la lecture de la prière de l’image et avant l’envoi).
Dans toutes les célébrations de notre ensemble pastoral ce week-end-là, des soignants ont été invités à faire la procession d’entrée et se mettre au premier rang. Il y avait deux pompiers, deux hospitalières, un infirmier, un docteur, une aide-soignante et une bénévole du SEM. Une aidante devait venir mais a eu un gros problème cette semaine-là. Chacun devait porter quelque chose à le déposer devant l’autel, nous avons eu une tenue d’aide-soignante, un stéthoscope, un képi, un casque, une boîte à aiguilles, mon «Parole et prière » et ma custode.
Le prêtre et nous-mêmes avons remercié tous les soignants présents, eux aussi étaient contents d’avoir participé même s’ils avaient manqué le match France-Angleterre. Dans la communauté, beaucoup ont posé des questions sur leur présence même si le prêtre avait expliqué, tous n’avaient pas compris. Nous avions peur de déranger ces personnes en leur demandant ce service mais nous nous sommes aperçus qu’ils étaient heureux d’être là.
Témoignages
- Dans mon travail de médecin généraliste, j’essaie de guérir (parfois), soigner (souvent) et accompagner (le plus possible). Au-delà de la fonction purement médicale, l’humain est au coeur de mon travail ; en tant que lien social pour des personnes isolées, en essayant d’apporter un soutien empathique aux aidants ou encore en accompagnant les patients gravement malades sur les fins de vie. Des moments forts, parfois difficiles, avec des patients singuliers grâce auxquels je me construis dans mon quotidien tant professionnel que personnel. Camille, docteur
- Je suis rentrée chez Madame D. Michèle pour l’entretien de la maison, préparer les repas. Les années ont passé et ses besoins ont changé avec l’âge et j’ai accepté de devenir aussi, sa dame de compagnie et ses enfants sont rassurés de savoir que quelqu’un veille sur leur maman. Ce service à la personne engendre une relation amicale et crée un respect réciproque. Je la remercie ainsi que sa famille pour m’avoir permis de vivre toutes ses années du don de soi à la personne qui m’ont aidées à me sentir utile dans ma vie. Cécilia, aidant à la personne
- En tant que pompier volontaire, j’ai eu l’opportunité de servir ma communauté de manière significative. Les moments les plus marquants sont souvent ceux où nous avons pu aider des personnes en détresse. Que ce soit lors d’un incendie, d’un accident de la route ou d’une urgence médicale, savoir que nous faisons une différence dans la vie des autres est incroyablement gratifiant. Être pompier volontaire demande du temps et de l’engagement, mais les compétences que j’ai acquises et les personnes que j’ai rencontrées en valent vraiment la peine. Je suis fière de faire partie de cette belle communauté de sauveteurs. Maylis, pompier
- L’Hospitalité Landaise permet à des personnes très âgées, des malades, des handicapées de participer au pèlerinage de quatre jours à Lourdes. Leurs problèmes de santé sont pris en charge par la présence d’hospitaliers docteur, infirmier. Notre démarche d’hospitalier est une générosité de coeur en sachant accueillir, réconforter, consoler, écouter et prier avec eux, car nous sommes aussi des pèlerins. Bernadette, hospitalière landaise
- Visiter les malades, les personnes âgées ou porteuses de handicap et porter la communion à ceux qui le désirent fait partie de notre mission. C’est un service d’Église fraternel et spirituel que nous rendons auprès des personnes qui ne peuvent plus se déplacer. Nous sommes attendus avec beaucoup d’impatience et nous recevons aussi beaucoup de ceux que nous rencontrons. Michelle, bénévole au SEM (Service Évangélique des Malades)
- Le métier d’infirmière permet d’amener du bien-être, du réconfort moral et physique et donc de prendre soin des autres. Pour être infirmière, il faut donc aimer son prochain, aimer porter secours et venir en aide à l’autre. Cet autre quel qu’il soit est un être humain et le soin doit rester la priorité. Nous somnes au chevet des patients pour les accompagner dans les maux qu’ils traversent sans oublier l’entourage. Depuis quelques années, je suis en addictologie où je soutiens et accompagne les patients en difficulté avec divers produits toxiques. En consultation face au patient et à leur parcours de vie souvent chaotique, nous sommes là afin de les écouter, de les accompagner et de les guider dans leur chemin de vie. Être infirmière, c’est aussi redonner de la force et de l’espoir aux personnes qui ont perdu toute confiance en soi et la foi aussi de croire que tout est possible, que rien n’est perdu. Pauline, infirmière
